Les particuliers peuvent produire des aliments déshydratés.              

     Et cette confection millénaire regagne du terrain.   

  Que ce soit pour être en mesure de mieux faire face aux conséquences d’une crise, pour s’adonner à des vacances sportives en pleine nature  ou simplement pour voyager en étant assuré de disposer de coupe-faim faciles à emporter, des particuliers peuvent estimer très utile d’acquérir les moyens de confectionner eux-même des aliment déshydratés.

Ceux-ci peuvent être très variés et agréables à consommer. En outre, ils  conservent parfaitement leurs nutriments et leurs vitamines. La méthode est utilisée depuis 12.000 ans ; Les anciens recouraient bien sûr l’apport du soleil, mais aussi au simple séchage abrité, à l’air sec.  

La méthode était, et est encore  toujours fort répandue dans de multiples régions du monde . Quand j’étais enfant, en Afrique, je me souviens bien du hangar ventilé par des parois à claire-voie, qui, à quelque distance de notre bungalow, servait à sécher le poisson dont l’usage était très apprécié  dans l’alimentation des  familles indigènes.  Dépourvus de leur humidité, des aliments déshydratés ne risquent plus de se dégrader au fil du temps. Les bactéries ne peuvent plus y prospérer ,  Et ils deviennent légers et compacts. Ce qui peut être un précieux avantage.  

En cas d’indisponibilité de l’ électricité , les produits surgelés du congélateur seront vite perdus. Quant aux boîtes de conserves, elles contiennent des aliments privés de nombreux éléments nutritionnels utiles. Il en est de même pour les « stérilisations » , pratiquées annuellement par nos parents avant la percée de la congélation.

Ces bocaux  montraient joliment leurs  aliments, couvert d’un couvercle de verre   soigneusement étanchéifiés par un joint en caoutchouc rouge  et une pince de compression en fil d’acier. Bien qu’ils restaient longtemps consommables, ces aliments n’en étaient pas moins diminués qualitativement en raison des hautes températures nécessaires au conditionnement ;  

Il fallait en outre consacrer pas mal d’énergie (souvent du gaz à l’époque ) au fil du  processus de stérilisation. Souvenons-nous de ces  hautes casseroles zinguées surmontées d’un long  thermomètre  passant au travers du couvercle…Bien des gens, dont je suis, ont désormais pris conscience de ce qui précède.  Les  appareils de déshydratation se multiplient sur le marché. Ils ne consomment pas énormément d’électricité (environ 550 W) , Et on peut  déjà acquérir un  appareil pour un coût pondéré. Par contre, il faut pas mal d’heures de séchage pour obtenir les « produits finis » . Les fours classiques peuvent aussi être utilisés, mais il ne sont pas toujours organisés , optimisés ou disponibles  pour remplir de telles fonctions.

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