Dans le bouleau tout est bon, que ce soient les feuilles, l’écorce ou les bourgeons.
On peut en faire des décoctions, des infusions ou de la teinture mère.
Mais, au printemps, il ne faut surtout pas passer à côté de la sève de bouleau dont les bienfaits sont reconnus et joignent l’utile à l’agréable.
Ne confondez pas la sève et le jus
Le jus de bouleau est obtenu à partir d’une décoction de feuilles de bouleau.
La sève, elle, est le liquide nourricier, le merveilleux élixir, issu du tronc de l’arbre.
On l’appelle aussi parfois eau de bouleau car elle est très liquide et incolore.
La sève de bouleau est bien plus concentrée en principes actifs et sera plus chère à l’achat que le jus de bouleau.
Elle est récoltée à la fin de l’hiver, au moment où l’arbre reprend vie et s’apprête à faire ses premières feuilles.
Un bouleau produit environ 200 litres de sève par jour.
La sève fraîche non pasteurisée se conserve une dizaine de jours au réfrigérateur.
On commence à la trouver au mois de mars dans les herboristeries, certaines épiceries spécialisées, dans les magasins bio ou directement chez le producteur.
Vous pouvez également trouver de la sève pasteurisée toute l’année.
Les vertus sont similaires mais la sève de bouleau fraîche vous sera bien plus profitable car tout ce que l’arbre a à offrir en matière de nutriments et de vitalité sera préservé.
Elle a par conséquent ma préférence mais ne vous privez pas de la sève pasteurisée pour autant, vous en tirerez aussi des bénéfices.
C’est l’heure de la reprise en main
La sève de bouleau est idéale à la sortie de l’hiver pour détoxifier l’organisme après la saison des plats riches en calories.
Ses actions diurétiques et drainantes relancent la circulation des liquides de l’organisme et facilitent leur évacuation.
Les diverses toxines sont alors éliminées plus facilement.
Je peux lire parfois qu’il est possible, lors d’une cure de sève de bouleau, de drainer les autres émonctoires (foie, reins et intestins) avec des plantes complémentaires comme l’artichaut, le pissenlit
Drainer tous les émonctoires en même temps est extrêmement fatigant pour l’organisme.
Commencez au printemps avec la sève fraîche qui a une action assez générale en matière de détoxification (même si elle cible plutôt les reins) et complétez plus tard, si vous le souhaitez, en ciblant spécifiquement le foie, puis les intestins avec d’autres plantes détoxifiantes.
Avec les nombreux oligo-éléments qu’elle renferme (calcium, magnésium, potassium, silicium, sélénium, manganèse, zinc, phosphore…), la sève de bouleau a l’avantage de combler la fuite de minéraux qui survient lors des autres cures de détox (avec la plupart des plantes drainantes).
Ainsi, l’organisme chasse ce qui l’encombre tout en profitant d’une reminéralisation en profondeur.
2503131100