Je suis membre actif de GPC (les Grands-Parents pour le Climat asbl https://gpclimat.be/ ) ; je suis heureux de l’être et fier d’être accepté dans cette communauté de femmes et d’hommes qui réfléchit, se documente, s’instruit, transmet et tente de suivre des principes de solidarité et de sobriété.
Depuis peu d’années, j’ai ouvert les yeux sur le dérèglement climatique avant d’appréhender la problématique de la biodiversité.
Un de nos premiers objectifs chez GPC, celui dans lequel je m’investis plus particulièrement, est de « transmettre » à notre génération tout d’abord les problèmes et les ébauches de solutions concernant le dérèglement climatique, mais aussi à nos petits-enfants qui sont désireux d’apprendre le monde que nous leur avons légué, le monde dans lequel ils vivront, le monde que, dès maintenant, nous devons « réparer »
Je suis personnellement admiratif pour l’action de nos jeunes dans les rues ; j’ai un grand respect pour Adélaïde Charlier (notre Greta) pilier de Youth for climate [1] ou Camille Étienne la française. Allez consulter leur site pour respirer une bouffée d’air frais de confiance et de besoin d’action
Dans ce cadre, les premiers thèmes que nous avons abordés ont été :
- les enjeux climatiques de l’agriculture et donc de notre alimentation. Oui, « notre » alimentation à nous les nantis européens.
- l’influence de notre mobilité sur l’état de la planète ; nous devons réfléchir sur le « tout à la voiture » des 30 glorieuses ou encore sur notre « besoin » de vacances exotiques à l’autre bout du monde
- et enfin la pollution numérique vraiment trop peu connue ;
- nous abordons ces temps-ci le chantier de l’habitat, de nos passoires énergétiques et des moyens que nous avons à notre disposition pour être plus « sobres » énergétiquement.
Nos ateliers et conférences sont destinées bien entendu aux groupements d’ainés, mais aussi, et c’est probablement plus important, aux jeunes des écoles.
Notre second axe de travail est le « plaidoyer » ; notre lobbying (oui, nous sommes un lobby…) est un combat de tous les jours vis-à-vis de nos élus communaux tout d’abord, mais aussi régionaux, fédéraux et européens pour leur présenter nos objectifs, argumenter nos revendications et leur faire comprendre que notre révolution est en marche et qu’elle attend d’eux courage et détermination pour agir, c’est-à-dire pour eux de légiférer afin que nos petits-enfants aient une planète vivable.
Personnellement, j’y suis moins actif, mais il y réellement du boulot quand on pense aux articles alarmistes dans la presse, tels que « les objectifs de l’UE ont du plomb dans l’aile (réf) [2] ou le « pause » de notre premier ministre [3] ou encore le vote sur la biodiversité au parlement européen
Enfin, ces bonnes intentions et actions ne suffisent pas ; elles doivent être accompagnées d’un mode de vie tendant vers plus de sobriété, vers plus de respect envers notre planète que nous épuisons.
Non, ces gestes que d’aucuns qualifient de « colibris », ne sont pas aisés à mettre en place et à pratiquer au quotidien ; ils sont cependant indispensables.
Ils sont même essentiels même s’ils ne représentent que 20 % de la solution du dérèglement climatique, car c’est tous ensemble, la population, les entreprises et le politique pour mettre les règles du bon fonctionnement à mettre en place que nous parviendrons à garder l’espoir d’une vie meilleure pour nos petits-enfants.
[1] https://youthforclimate.be/ le site est en anglais
[2] Article du Monde du 26 juin 23
[3] De Croo envoie un uppercut à la jeunesse dans la Libre du 27 juin 23
Chers amis,
Nous sommes actuellement un peu plus de 1.300 affiliés francophones et nos amis néerlandophones ( https://www.grootoudersvoorhetklimaat.be/ ) sont encore plus nombreux.
Nous avons besoin de vous ; rejoignez-nous quelles que soient vos compétences, enseignants, professionnels du climat ou non, curieux du fonctionnement de notre planète que ce soit dans les thématiques que nous avons déjà abordées ou dans un autre thème digne de recherches, de réflexion et d’actions.
Notre message : « Agir plus vite, plus fort, plus juste »
Paul Duhoux (paul.duhoux@gpclimat.be)